Test amiante

ABC de L'AMiante : Inspection, tests et analyses de l'air 


Besoin d'un test de matériau ou d'air contenant de l'amiante ?

Novatair réalise des tests de présence d’amiante reconnus réalisés par un laboratoire indépendant accrédité. Que ce soit pour analyser la présence d’amiante dans les matériaux avant d’entreprendre des travaux ou des tests d’air suivant la fin de travaux de décontamination, nous sommes là pour vous servir ! Les sections suivantes répondront à vos questions. Contactez-nous si vous désirez réaliser ces tests.


L'amiante est-il dangereux pour la santé ?

Une grande proportion des bâtiments d’avant 1990 peuvent contenir de l’amiante. Lorsque les matériaux qui en contiennent sont endommagés, ou travaillés, ils peuvent libérer de fines particules nocives respirables dans l’air. Les particules d’amiante peuvent être de 200 à 4000 fois plus minces qu’un cheveu. Par conséquent, lorsqu’elles entrent dans les poumons, elles peuvent y rester et causer des dégâts. Les particules et poussières d’amiante sont dangereuses, cancérigènes et toxiques, car elles engendrent diverses maladies évolutives (15 à 30 ans) irréversibles : amiantose, mésothéliome et cancer des poumons. Elles peuvent aussi engendrer d’autres maladies ; plaques pleurales, cancer du larynx, cancer de l’ovaire… Le risque de développer ces maladies est associé à différents facteurs d’exposition soit ; la fréquence, la durée, le type d’amiante et sa concentration. Il est donc très important de réagir à la détérioration de matériaux contenant de l’amiante afin d’éviter la dissémination de fibres et de poussières amiantées dans l’air des zones occupées. Il est alors recommandé de faire appel à une entreprise formée et autorisé pour la rénovation ou l’enlèvement de cette source de contamination.


Dans quels matériaux retrouve t'on l'amiante ?

Au Québec comme en Amérique, l’amiante fut utilisé comme composites dans de multiples matériaux de construction. Dépendamment du matériel, c’est entre 1920 et 1999 que son utilisation était permise vue ses propriétés résistante et isolante thermique. On la retrouvait dans les revêtements muraux ; plâtre, stuc, crépis, mortier, peinture, gypse et composés à joints (1980) en plus des fibrociments. Elle pouvait être incluse les planchers de vinyle et de ses colles adhésives. Elle se retrouvait aussi dans certains types de tuiles de plafond et le ‘’Stucco’’. On l’utilisait aussi dans la fabrication d’isolant giclé sur les structures (flocage 1990) ainsi qu’en tant qu’isolant autour des fournaises, chauffe-eau et conduites d’eau chaude (calorifuge 1999). Elle se retrouvait aussi dans certains lots d’isolants de vermiculite que l’on appliquait dans les entretoits de l’époque (comble ou grenier). À l’extérieur, on pouvait la retrouver dans des parements muraux ou des bardeaux de toitures. La liste n’est pas exhaustive…


Y a-t-il de l'amiante dans la vermiculite?

L’amiante peut être présent dans la vermiculite installée entre 1920 et 1990. La vermiculite est une argile ayant été délaminée à haute température. Ce matériel compressible de forme cubique, plus petit qu’un pois, de couleur argent-or à gris-brun est un excellent isolant. C’est pour cette raison que l’on isolait les entretoits (comble ou grenier) de cette époque. Le gouvernement fédéral estime à 242 000 le nombre de maisons ayant été isolées avec la vermiculite amiantée. Cet isolant provenait de la mine Libby au Montana. Il pouvait être vendu sous le nom de Zonolite® Attic Insulation. L’ACQC a mentionné un recours collectif. Rappelons-nous que toute vermiculite ne contient pas toujours de l’amiante. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de la faire tester, selon un protocole reconnu en diverses stations et profondeurs, puis envoyé dans un laboratoire certifié. Un expert indépendamment (à l’immeuble concerné) permettra de garantir une valeur légale à l’analyse. Tant que la vermiculite contaminée n’est pas mise en suspension dans les aires occupées ou habitables, la vermiculite ne pose pas de danger. Selon Santé Canada, aucune personne ne devrait aller à l’entretoit et marcher dans la vermiculite, à moins de cas de force majeure ou d’inspection. Si tel est le cas, le visiteur doit être équipé d’un survêtement jetable et d’un masque P100. Une douche est recommandée après l’inspection. Laissez-nous ce travail d’échantillonnage de vermiculite.

Quelle est la limite acceptable dans un matériau?

Le mot ‘’amiante’’ regroupe deux groupes de minéraux. De ces deux groupes, il existe plusieurs formes d’amiante qui ne sont pas toutes aussi problématiques les unes que les autres. Il est donc recommandé d’échantillonner plusieurs matériaux dans un bâtiment à risque selon le protocole reconnu. Ce mandat doit être confié à un expert reconnu qui respecte le protocole recommandé. Cette action permettra de protéger les travailleurs et les occupants des risques sanitaires associés à la présence d’amiante. Un relevé détaillé des matériaux pouvant contenir de l’amiante et des tests seront réalisés avant les travaux selon Art. 69.11 du RSST et Art. 3.23.3 du CSTC. Des tests de contrôle (air ou surface) devraient être réalisés pendant et après les travaux afin de protéger la santé des occupants. Lorsque les poussières ou les matériaux échantillonnés contiennent au moins 0,1% d’amiante, un protocole de décontamination est engagé. L’entrepreneur spécialisé doit alors contacter la CNESST pour ouvrir un chantier en bonne et due forme. Tout test de matériaux, de surface ou d’air doit être effectué selon une méthodologie reconnue, afin de conserver une valeur fiable et légale.

Le Québec autorise t'il encore l'amiante?

L’interdiction d’amiante s’est faite de manière progressive. En 1990, les flocages d’amiante furent interdits. En 1999, c’est au tour des calorifuges d’être interdits. En 2012, c’est l’arrêt de l’exploitation d’amiante au Québec. En 2018, le gouvernement canadien interdit l’importation, l’utilisation ainsi que la vente de tout produit contenant de l’amiante.

Comment décontaminer un bâtiment affecté par l'amiante?

Les travaux de rénovation ou de décontamination en présence d’amiante doivent être effectués par des professionnels formés et reconnus. Un chantier devrait être ouvert et enregistré auprès de la CNESST. Les travaux doivent se faire en présence d’équipements spécialisés en pression négative. C’est-à-dire que les poussières toxiques et cancérigènes seront gardées dans la zone de travaux et qu’elles ne contamineront pas les zones habitables ou occupées. Pour y arriver, des SAS, des enceintes transitoires avec douches seront utilisés. Différentes techniques pour minimiser la présence de poussières doivent être utiliser, ex. agent de mouillage, encapsulant... Toutes surfaces après travaux doivent être exemptes de poussières en utilisant des aspirateurs, des purificateurs possédant des filtres HEPA et autres techniques. Finalement, un test d’air sera envoyé dans un laboratoire certifié avant le démantèlement des enceintes, afin de s’assurer que le travail est complété.